Die Harder !

Mulder est surpris par la déflagration malgré son attente. Heureusement ça n'a pas trop fracassé la barricade.

Ce Patton-Jones est très surprenant visiblement... L'idée des lampes, génial !

Mulder se précipite sur le projectile et sans prendre le temps de savoir si c'était une grenade ou une lacrymo, il l'attrappe et la rebalance dans le couloir par la brèche de la barricade.

Puis il attappe l'Extincteur et le place près de la porte sur le côté. Ensuite il se plaque contre le mur à côté de l'extincteur et fais signe à Patton de se coucher sur le côté de la pièce, face contre terre. Mulder est tendu, il prépare le fusil à pompe. Son idée est simple : soit il s'agissait d'une grenade et ça pètera dans le couloir. Il attendra alors un signe des SWAT dans les 2 ou 3 secondes qui suivent. Soit c'est un fumigène et alors il balancera l'extincteur dans le couloir et tirera dessus d'un coup de fusil à pompe. La voie devrait alors être dégagée...

Surtout garder son sang-froid et ne plus parler pour ne pas avertir d'une seconde présence... Attendez un peu... Un bon coup de fusil, et hop !

Mulder jette un oeil aux écrans de contrôle pour vérifier l'activité du couloir et choisira le meilleur moment pour agir.

Rassemblant tout le sang-froid dont il puisse faire preuve pour se jeter à découvert et balancer l'engin à travers la brèche, il se détourne aussitôt pour saisir l'extincteur mais s'emmêle les pattes dans des pieds de chaise. Il perçoit une intense lumière venant du couloir.

Grenade aveuglante. C'est ça qu'il leur a renvoyé.

Mulder est au sol, cramponné à son shotgun. Un peu paniqué, il perd son temps et n'arrive pas à analyser la situation en temps réel. Quand il réalise que les gardes à l'extérieur sont peut être aveuglés il se relève mais c'est trop tard : Patton-Jones a pris les devants.

"JE ME REND !!! JE ME REND !!!"

"Jette ton arme, flic !"

L'homme d'affaire regarde Mulder et lui fait signe de rester en retrait... puis il balance un des pistolets à travers la brèche.


***


De son coté, Noiraude entend apparaître un nouveau SWAT depuis la cage d'escalier.

"Bah t'es tout seul ?"

Un autre SWAT s'est adressé à lui. Le nouvel arrivant se contente de hausser les épaules.

"Le Sergent veut savoir si c'est bon en bas... il t'attend sur la véranda..."

Mulder ne bronche pas et reste planqué.

Il lui reste un flingue... Si les deux SWATs l'emmène, mm... Je pourrais en shooter un avant qu'ils ne me repèrent. Après tout se jouera très vite, j'espère qu'il aura la présence d'esprit d'user de son flingue à son tour.

Mulder attend de voir comment évolue la situation et fais signe à Patton de s'avancer en direction des SWAT.

Patton-Jones reste les bras en l'air et s'avance pour aller à la rencontre des SWAT. Mulder tente de se mettre un maximum en retrait. La lumière dans les yeux, ils ne doivent voir qu'une vague silhouette. Ils entrent à sa rencontre. Quand ils verront que ce n'est pas Mulder, ils risquent de se méfier...

***

Le SWAT qui vient d'arriver ne va pas tout de suite voir le Sergent. Il s'appuie sur les cuisses, essouflé.

"Putain! L'enflure ce russe!!"

Mac Allister se penche sur Noiraude.

"Ils ont eu votre collègue vous pensez ? Il y en avait un qui avait un fort accent russe il me semble..."

Le Sergent vient alors de lui-même à la rencontre du nouveau SWAT.

"Mansfeld ! Pourquoi t'as été si long ? Et où est le chef ?"

[HRP]"Ils entrent à sa rencontre." = à la rencontre de Patton je suppose...[/HRP]

Mulder tapis à l'abri d'un regard perçant de SWAT, tente de ramper derrière Patton jusqu'à l'Extincteur. Une fois sur place, il se lève discrètement toujours en essayant de son mieux d'être à l'abri des regards des 2 SWATs. Puis il tire Patton en arrière pour le faire tomber à l'abri de la barricade. Il balance de suite l'extincteur dans le couloir et tire un bon coup de chevrotine dessus.

Advienne que pourra...

Il n'y a pas moyen que Mulder rampe derrière Patton-Jones sans se faire repérer. Il est trop sur le coté. Là, un des SWAT entre pour attraper Patton-Jones pendant que l'autre reste en couverture en arrière.

[HRP]Ok ! Je change mes actions...[/HRP]

Mulder attend qu'un des SWATs entre dans l'embrasure de la brêche de la barricade et au moment où celui-ci occupe toute l'ouverture il lui tire un coup de chevrotine dans le buffet, tout en évitant de blesser Patton de mon mieux...

Advienne que pourra...

Le SWAT ne s'attendait pas à ce retournement de situation. Patton-Jones s'est jeté par terre au bruit du coup de feu, et le SWAT est parti valdinguer dans le décor. La chevrotine a sans doute pas percé l'armure mais ca au moins du lui faire sauter une cote ou deux. Un tir de couverture tiré depuis l'entrée force Mulder à se retrancher dans l'angle du mur, pendant que Patton-Jones, paniqué, rampe jusqu'au bureau. Mulder le voit se cacher et sortir son arme en tremblant, en attendant la suite des événements. Puis le SWAT tire sur les lampes, plongeant la pièce dans l'obscurité...

Mulder observe la position des SWATs sur l'écran vidéo "encore intact" et rampe au plus proche de la barricade. Si l'écran lui laisse entre apercevoir l'ombre d'une chance, il la saisie pour choper l'extincteur, le balancer par la brêche et tirer dessus avec le fusil à pompe afin de faire sauter le couloir et les SWATs.

Mulder attrappe l'extincteuret le balance violemment en direction de la brêche. Abandonnant l'idée de toute prudence, il se déplace de manière à pouvoir balancer une cartouche de chevrotine dessus.

Comme prévu, la sauce prend et tout saute, projetant même le pauvre cops en arrière, contre la table retournée derrière laquelle se trouve Patton-Jones. A moitié sonné, il se relève et court dans le couloir complètement opaque à cause de la fumée. Personne n'a pu survivre à cela... Pris d'un vertige dans sa course, il file tout droit et ouvre une porte, la refermant aussitôt derrière lui. Le temps qu'il reprenne ses esprits il percute que Patton-Jones n'est pas avec lui. Mais les coups de feu répétés ont attiré de nombreux SWAT dont il entend les pas depuis la pièce où il se trouve. Il a également fait tomber le fusil à pompe et l'a laissé dans la panique... Il voit par le trou de la serrure que Patton-Jones s'est fait gauler. Il se laisse emmener sans résistance. La pièce dans laquelle Mlder se trouve est une sorte de cuisine. Il y a effectivement un monte charge qui mène à la réserve de bouffe, un étage plus bas...

***

Les otages et les SWAT sont dans la salle de réception quand des coups de feu puis une explosion surviennent. De la fumée blanche s'échappe du couloir. Le Sergent demande à deux de ses hommes de partir en renfort. Il n'y a plus que deux SWAT pour surveiller les otages : le Sergent et celui qui vient d'arriver, qui a visiblement croisé Lénine...

"Surveille-les, je vais voir ce qui se passe."

Le nouveau venu est seul avec les otages...

Mulder chope un couteau à viande dans la cuisine, vérifie qu'il a toujours au moins un flingue rechargé et se précipite sur le monte charge pour se hisser dedans. Ensuite il appuie sur le bouton à l'extérieur et rentre vite sa main quand le monte charge se met en route. Dès qu'il arrive en bas il se précipite dans la nouvelle pièce de l'étage inférieur. Il attappe un chaise ou un objet de ce gabarit et le met dans le monte charge pour le bloquer de manière à ne pas être suivi. Puis il se pose un instant et analyse le pièce et les options qui s'offrent à lui.

Ils n'avaient pas du prévoir que nous serions séparés. Le fait que chacun agisse de son côté semble perturber leur opération.

Je regarde et fais un petit signe de tête à Mac Allister et le serveur qui m'entourent puis me jete sur le SWAT dés qu'il ne fait plus attention à moi pour le mettre hors d'état (en espérant que les autres me suivront).

Noiraude profite d'un moment d'inattention pour se jeter sur le SWAT. Tout le monde reste stupéfait, n'osant pas bouger... Il parvient à le faire chuter, mais celui-ci est plus coriace que prévu. Les coups que porte Noiraude n'ont pas le moindre effet contre l'armure du SWAT. A bout de force et découragé par la résistance de son adversaire, Noiraude finit par abandonner, résigné à se prendre une rouste.

"Tu fais chier, j'aurais pu les avoir par derrière si tu m'avais laissé faire!!"

Noiraude a le souffle coupé quand il réalise qu'il reconnaît cette voix !

Lénine !

Il reconnaitrait cet accent russe et ce timbre de voix entre mille...

En tout cas voilà qui change la donne...

***

De son coté, Mulder sort du monte charge et commence à se réarmer avec les moyens du bord. Il ne trouve qu'un cutter industriel (un gros quoi...). C'est la réserve de nourriture. Une annexe tout du moins... Et ya pas âme qui vive. Il fait rapidement le tour de la pièce sans y trouver grand chose d'intéressant, et il doit finir par se résigner à explorer le reste de l'étage...

Une vive douleur tire Mulder de sa reflexion. Sa main se pose sur son flanc. Du sang : il a été touché dans la fusillade, et la douleur ne se réveille que maintenant... Ca n'a pas l'air bien grave mais ça lance un peu!

Mulder cherche de quoi faire un bandage improvisé...

Ben m*erde ! J'ai rien vu venir... Il va falloir tenir...

Une fois à peu près d'aplomb au niveau de sa blessure, Mulder revérifie le chargeur de son flingue et le range. Puis il s'arme du cutter et s'approche de la porte. Il baisse la poignée le plus lentement possible pour ne pas faire de bruit et ouvre la porte le plus lentement possible pour passer inaperçu. Il jette alors un regard de l'autre côté.

Bon trouvé un escalier de secours pour sortir d'ici ou un moyen d'appeler les secours.

Bon, Noireaude l'avait reconnu, c'était déjà ça de pris. Il fallait maintenant espérer que tout le monde ici jouerait bien le jeu. Il était peut-être trop tard pour attaquer les autres SWATs à revers, mais il avait encore de quoi attaquer le grand chef de toute cette petite sauterie... Encore fallait-il savoir comment faire.

"Bon euh... T'as un plan meilleur que le mien?"

Il continue de jouer le jeu, des fois qu'il soit surpris par d'autres SWATs, ce qui ruinerait sa couverture. Il fait comme s'il empêchait Noireaude de bouger... Sans pour autant serrer.
Il espérait quand même que Noireaude comprendrait que son plan consistait à rentrer dans le tas... Pas vraiment envie de chercher à faire dans la dentelle dans ce genre de situation... Des collègues comme ça, les SWATs, des gars pour qui il éprouvait du respect!!

"Un plan ? Notre priorité est de mettre toutes ces personnes en sécurité ! Ensuite il faudrait trouver d'où vient le brouillage pour le neutraliser et contacter le central même si la logique voudrait que notre hiérarchie soit au courant de ce qui se trame ici avec tout le remue ménage qu'il y a eu. Vu que tu portes une combinaison tu dois savoir si ils communiquent entre eux. Le fait que l'on soit séparé moi, toi et Mulder a bouleversé leur plan. Comme chaque un de nous agit dans son coin ils ne savent plus où donner de la tête, il faudra continuer dans ce sens et se séparer au plus vite. Sinon une idée de leur nombre ? Des agissements particuliers qui peuvent nous faire deviner ce qu'ils veulent ?"

"Je n'ai reçu aucun message ni rien entendu, sinon ils seraient au courant que le propriétaire de cette tenue est mort... Quand à ce qu'ils veulent je ne sais pas encore...
Ah au fait... Il vaudrait mieux éviter les étages inférieurs, il paraît qu'il y a une alarme qui ferait en sorte de nous mitrailler automatiquement... Seul le big boss d'ici peut nous débloquer ça...
Bon, remets-toi dans la position où tu étais, avant qu'ils ne reviennent. Dès que je peux je te file un flingue. Quand ils reviendront j'irais voir le boss..."

Tout en retournant à sa place. "C'est bien ce que je pensais, ils sont aussi affecté par le brouillage... On ne va pas y toucher alors. Il nous faudrait un signe de reconnaissance pour éviter que je te saute dessus comme tout à l'heure. Bonne chance avec le boss !"

Noiraude avait repéré des éléments sur la combinaison de son collègue qui lui permettrait de l'identifier si besoin. Il retourne s'assoir. Autour de lui, les otages bouillonnent un peu.

"Qu'est ce que vous allez faire ? On va tous mourir ?..."

Avant que Noiraude ou Lenine ne puissent leur répondre :

"C'est quoi ce raffut-là ? Dis leur de se taire !"

Le chef venait de revenir en courant avec 3 de ses hommes dont un sérieusement amoché... Ils amènent un nouvel otage, Patton-Jones. Puis après s'être adressé à Lenine, il leur dit à eux :

"Bon, si l'on résume, le dernier cops se trouve à l'étage précédent. Vous deux vous y allez, et cette fois, tant pis pour la consigne : n'hésitez-pas à l'éliminer. Il n'était pas prévu qu'il soit si dangereux."

Les deux SWAT se ruent dans l'escalier de secours. Le Sergent est visblement inquiet de la situation. Il s'adresse à nouveau à Lenine.

"Je t'ai posé une question tout à l'heure. Le chef : il est où ? Pourquoi il est pas remonté, il n'a pas pu finir ? Je n'aime pas beaucoup les imprévus alors dépêche toi de me répondres'il te plaît..."


***

Mulder de son coté, continuait l'aventure en mp...

Lenine devait faire en sorte de ne pas montrer son accent... Cela faisait un bout de temps qu'il habitait ici (presque depuis sa naissance en fait) et il espérait avoir suffisamment appris pour pouvoir le contrôler quand il le fallait.
Le chef? Comment ça le chef? Oh le fils de... Bon, adaptons nous...

"Il s'est fait buter par ce putain de russe!! J'ai réussi à lui échapper mais j'avais besoin d'un renfort ou deux. Il est balèze et il a des otages pour l'aider!!"

Il allait y retourner pour buter ce salaud, mais avant il fallait au moins en buter un ou deux pendant le trajet... Pour se calmer.

Son indécrottable accent s'est fait maitrisé pour ce coup, mais ca lui a demandé pas mal de concentration... Là, le Sergent se raidit puis hurle :

"Mort tu dis ??? Bon sang mais pourquoi ne pas me l'avoir dit tout de suite !!!"

Il se retourne vers les 5 autres hommes présents ici.

"On a plus le contrôle messieurs, car les termes du contrat sont rompus... Vous allez me tenir les otages en respect. Jusqu'à mon retour... Si je ne reviens pas dans 10 minutes, tuez-les tous..."

Les SWAT se regardent les uns les autres.

"Oui oui... *tous*."

Il se retourne vers Lenine en armant son gros fusil d'assaut... et en enlevant son masque. Lenine a un choc en voyant le visage du... technicien !!!!!

C'est pas possible !!!

Il a à peine le temps de réagir car le sergent déclare (heureusement) :

"Il s'agit de mon frère tout de même. Je ne vais pas laisser ce type s'en sortir si facilement... quand je l'aurai éliminé, on s'en ira d'ici et on ira dire deux mots à notre commanditaire..."

Le sérieux habituel du Sergent semble mal contenir sa grande colère pour le coup.

A coté de Noiraude, Mc Allister, jusqu'ici plutôt calme, commence à réagir étrangement compte tenu de la situation... il regarde le sol avec un rictus.

Faire attention à l'accent...

"Pas trop eu le temps de..."

Ouf ce n'est FAIRE que son frère... Ce sera ATTENTION donc encore plus facile A de le tuer... Quand aux L' otages... On va se ACCENT débrouiller.

"Bon, on est partis..."

"Non non, toi tu restes ici. J'en fais une affaire personnelle là."

Faut que je fasse gaffe à comment je parle...

"Il est planqué à un endroit d'où il est difficilement atteignable."
Lenine fit une très courte pause, le temps de se reconcentrer. Il était persuadé que s'il faisait de trop longues phrases son accent ressortirait.
"Mieux vaut que je vous montre où c'était, pour que vous ne vous fassiez pas avoir."
Encore une petite pausounette...
"Mais promis je vous le laisserais."

Et j'offrirais ta tête à ton frère, gros con... Et si Noireaude pouvait enquêter sur leur "commanditaire" ce serait cool...

Pourquoi j'ai voulu bouffer gratis moi... L'affaire se complique sévèrement. Déjà face à un swat je ne fais pas le poids et voila que je me retrouve avec une portée sur les bras. Nous avons un Lénine prêt à buter tout le monde et un Mulder en balade. Pourvu qu'il ne tombe pas sur le brouillage et qu'il le désactive parce que la on serait définitivement foutu. La petite troupe a un commanditaire... qui ça pourrait être ? Ils nous font une prise d'otages mais ils semblent ne rien demander. Etions nous les cibles ou seulement des éléments à capturer rapidement pour éviter que l'affaire se corse ?

"Monsieur Mc Allister vous allez bien ? Monsieur Mc Allister ?"