Die Harder !

J'aime pas S&K visiblement et ça restera ainsi je crois bien...

Mulder suis le bavard jusqu'à Noireaude. Puis il s'approche de son oreille à laquelle il souffle discrètement :

"Alors tu t'amuses bien ?"

Puis il lui sort un grand sourire ironique. Mulder reste un moment admirer la scène.

Comme un fou !
Monsieur Bennett était en train de m'expliquer toute la phase de création de notre futur tenue. C'est quelque chose !
...
Du point de vue d'un créateur sans doute...

Noiraude se contente de hocher la tête en serrant la main de Patton-Jones. Il n'a même pas entendu Mac Allister faire les présentations et a fait ca machinalement.

Les minutes passent. Noiraude est en train de se faire mentalement assomé par un designer, Mulder se gave de petits fours et Lenine a du mal à contenir son érection.

Puis un puissant larsène fait alors sursauter l'assistance.

"Un deux un deux... bien... Monsieur le Maire de Los Angeles, Monsieur le PDG de S&K, Messieurs les élus du Conseil Municipal, Messieurs les actionnaires, Madame la ministre de l'Economie, mesdames et messieurs, bonsoir..."

Mac Allister nous sert alors une diatribe bien huilée, avec une pointe d'humour et une aisance particulièrement efficace quand on sait combien il est dur de discourir sans bafouiller. Il parle de l'avenir de la ville, d'un point de vue économique, grâce à l'assocation à S&K et tout et tout... Il est suivi de Patton-Jones, tout aussi à l'aise mais complètement décalé de par son look improbable, parlant de croissance économique avec plein de mots compliqués, et qui du coup finit par perdre un peu les personnes dans l'assistance n'ayant pas un haut diplôme universitaire... Viennent ensuite deux des principaux actionnaires, le Maire qui en profite pour nous assomer avec sa campagne électorale et un court pasage de la ministre. Ces quatre derniers sont plutôt sans grand intérêt.

Noiraude et Mulder aperçoient Lénine et ses groupies partir vers les ascensceurs à la fin des speechs. Le designer propose à Noiraude de se rendre sur la terrasse où sont exposés les divers protoypes d'armement et d'autres équipement que va bientôt aquérir le LAPD.


***Mulder***


Mulder, quant à lui, observe les va-et-vient de la sécurité. Certains semblent un peu fébriles dans leurs allées et venues et il trouve ça suspect.

Quand il va les interroger, ils lui répondent que "tout va bien, surement une fausse alerte..." Il a beau insisté il n'en saura pas plus... Il entend vaguement les mots "brouillage magnétique", "intempéries"...


***Noiraude***


"Ca c'est donc le fusil d'assaut qui équipera les agents du SWAT ! Remarquez les lignes directrices... on a misé sur la fonctionnalité d'un engin des plus compact... je veux votre avis là dessus cher ami ! Oh attendez... et ça !..."

Noiraude fait face à une verrière à l'intérieur de laquelle se trouve un genre de grille pain à poignées. Au moment où il dit "ET ça !", Bennett pointe son doigt dans le ciel. On peut y distinguer la vague forme d'un hélicoptère qui tourne autour du bâtiment...

"Le Cougar V808 ! Notre hélicptère de surveillance urbaine tout équipé ! Vous aurez peine à imaginer le temps qu'il m'a fallu pour planquer toute l'artillerie qu'il a à son bord sous les fines lignes qui le dessinent hahaha !!!"

Il marque un temps d'arrêt et regarde sa montre.

"Tiens, il est en avance lui d'ailleurs... la démonstration doit commencer dans 20 minutes... bah peu importe..."

Il semblait à Noiraude que le comportement de l'hélico était suspect, mais forcément, si c'est pour une parade aérienne... Cela dit, vu comment le temps est en train de se gâter, il serait bon ton d'annuler...


***Lénine***


De son coté Lenine entre dans l'ascensceur déjà bondé, pour redescendre. Il y reconnaît une des personnes qui a fait son speech. La ministre de quelque chose. Plutôt mignonne mais un peu pète-sec.

"On vous rejoint plus tard !"

Deux des filles n'ont pu rentrer dans l'ascensceur. Il se retrouve avec Samantha car elles prendront le suivant.

"Bonjour Samantha, comment vas-tu ? Ton père t'a laissé partir ?"

Tiens ? La ministre en personne connaît le flirt de Lénine ?

"- Salut Vero ! Chouette ton discours ! Oui, il m'a conseillé de ne pas rester... que ça allait être un peu barbant...
- ... et du coup tu sors en boîte... aaah si j'avais ton âge et ton insouciance..."

L'ascensceur entame sa descente pour le rez-de-chaussée...

"Vous êtes sûr qu'il est nécessaire qu'il tourne durant toute la soirée autour de l'immeuble ? De plus je ne sais pas si avec le temps nous pourrons distinguer ses courbes somptueuses. Excusez moi je dois rejoindre mes collègues."

Puis Noiraude part retrouver Mulder et Lénine. Il finit par voir Mulder mais pas Lénine. Ou a-t-il pu passer ?

"Mulder ? Mon instinct me dit que la soirée prend une drôle de tournure. Ton avis ?"

Euh... Son âge? Et euh... C'est qui son père??

Lenine salua la ministre avec un sourire... Jolie... Un peu pet-sec mais il la dériderait bien...

Il attend d'être en bas de l'ascenseur avant de lui poser les questions qu'il a eues en pensée, une fois que la ministre n'est plus en vue.

"Mon instinct semble aussi bon que le tiens... ça ne me dit plus rien qui vaille cette soirée. La sécurité semble nerveuse et me cache des infos.

De plus le costume orange vif c'est d'un gout ! Tu parles d'un camouflage urbain : ils veulent nous faire tuer sur le terrain ou quoi ?

Non sérieusement il semblerait que la sécurité perde le contrôle de ses moyens de surveillances et peut-être de communications. J'ai cru entendre parler de "Brouillage Magnétique". ça sent pas bon du tout !

Suis moi Noireaude, on va voir les vidéos de surveillance !"

Mulder fait signe à Noireaude de le suivre et se dirige vers la porte qui mène aux écrans de contrôle. Là à l'agent de sécurité le plus proche il lui montre son badge et incite Noireaude à faire de même.

"Veuillez nous laisser l'accès aux vidéos de surveillance immédiatement. Mon collègue a remarqué des mouvements suspects et voudrait une confirmation que nous obtiendrons très certainement grâce à votre vidéosurveillance. Il en va de la sécurité du Maire et de tout le gratin de la soirée, je suis sûr que vous comprendrez."

Mulder essayait d'être le plus convaincant possible et il comptait sur sa première visite et peut-être même la notoriété de Noireaude pour passer.

"J'ai cru entendre parler de brouillage magn..."

Mulder ne pourra finir sa phrase. C'est à ce moment-là que tout devient noir. Les lumières de la salle se coupent toutes en même temps. Deux secondes plus tard, nos Cops, ainsi que toute l'assistance, sont éclairés par un projo aveuglant venant de la terrasse... Impossible de voir ce qui s'y passe, mais leur sang ne fait qu'un tour quand ils entendent les premiers cris et les premièrs coups de feu provenant sans doute d'une arme de guerre...

Une détonation plus puissante au même moment fait chuter Noiraude alors que Mulder se cramponne à un pilier. La terrasse s'est embrasée ! A quelques secondes près, Noiraude s'embrasait avec ! Du verre provenant de la verrière intégralement détruite tombe ici et là, mais les Cosp sont trop loin pour subir de quelconques dommages... Mais il faudra éviter de tomber par terre à cet étage dorénavant. Ou de marcher pieds nus...

Sur le qui-vive, nos deux Cops commencent à observer les mouvements de foule. Le service de sécurité de S&K a sorti les armes. De vulgaires pistolets. Du pipi de chat à côté de la pétoire qu'ils ont entendu sur la terrasse. Ces hommes tentent de faire évacuer la foule, débord par les ascensceurs, mais ceux ci ne répondent plus. Alors ils tentent de contenir la panique et à les diriger vers les escaliers de secours. Mais ceux-ci semblent... fermés !

Noiraude constate que son masque n'est plus à sa ceinture. Il a du se détacher quand le Cops est tombé. Les deux Cops désarmés regardent de plus près la configuration des lieux. Des piliers, des tables, des recoins par ci par là, quelques portes de service dont une proche d'eux, deux escaliers latéraux qui mènent à la mezzanine ouverte sur la terrasse en flammes.

Des silhouettes commencent à émerger des flammes. D'abord quelques convives apeurés. Puis d'autres, plus assurés. Et plus armés.

* * *

Lénine est plongé dans ses pensées quand d'un seul coup, un choc violent fait choir toutes le spersonnes présentes dans l'ascensceur. La lumière tamisée s'éteint, puis est ensuite remplacée par une faible lumière rouge.

L'ascensceur est à l'arrêt, entre l'étage 22 et 23. Tout le monde râle.

Quelques instants plus tard, l'attitude des personnes autour de Lénine passe de la contrariété à un début de panique quand résonne depuis les étages supérieurs une puissante déflagration. Samantha se cramponne au Cops.

Aie! Ca fait mal! La prochaine fois je prendrais les escaliers...

La lumière rouge devait être la lumière de secours, déclenchée en cas de panne d'électricité... Enfin ça fait quand même vraiment bête pour un bâtiment comme ça d'avoir une panne... Ou alors c'était qu'il y avait un problème... Soit ici, soit à la Centrale. Et comme son intuition lui avait dit que quand il n'avait pas son arme c'était là qu'il en avait le plus besoin, l'hypothèse du bug à la centrale lui paraissait réellement ridicule. Tout comme lui paraissait suicidaire l'idée d'appuyer sur le bouton d'alarme de l'ascenseur pour le coup...

Hmm, elle sent bon la petite... Dommage que je doive m'en séparer pour libérer tout ce beau monde... Dure est la vie d'un héros... D'ailleurs en Russie les héros étaient mal vus je me rappelle... On les tuait ou les envoyait au goulag... Pas cool...

Lenine repoussa la gente demoiselle et regarda s'il n'y avait pas une sorte d'issue de secours dans l'ascenseur, sur le toit, pour permettre aux électriciens d'y avoir accès. Et puis il y en avait toujours un dans les vieux films que son père aimait regarder quand il était petit.

"Restez calmes, tout va bien se passer, je suis là... Ah et... N'appuyez pas sur le bouton d'alarme..."

Pour l'occasion et pour mieux marquer le coup, il mit son masque. Le marteau et la faucille allaient particulièrement bien avec la lumière rouge qu'il y avait tout autour d'eux.

Après quelques instants de réflexion, et si issue de secours il y a, il tente de l'ouvrir et de se glisser par là, afin d'ouvrir les portes d'ascenseur du 23ème étage. Il aiderait ensuite les autres à s'échapper et s'occuperait du problème. En espérant pouvoir contacter ses collègues avec la radio qu'il y a dans son masque.

"Lenine au rapport... On a un gros problème avec l'ascenseur... Je la sens mal cette affaire. Des problèmes chez vous?"

Qand Lénine demande à ce qu'on ne touche pas au bouton d'alarme, tout le monde s'exécute. C'est rassurant d'avoir un policier d'élite dans ces cas de figure. Le Cops parcourt des yeux la cabine et y trouve sans mal une plaque amovible au plafond. Il tapotte dessus et constate qu'elle n'a pas l'air solide. Il met alors son masque et tente de capter ses collègues...

*krrrrr*

Curieux, ça ne passe pas... Qu'à cela ne tienne, il grimpe athlétiquement sur le toit de l'ascenceur, entre les câbles. La porte du 23 est un mètre au dessus de lui. Il ne pourra pas l'ouvrir, mais en grimpant sur la structure sur le coté, il remarque une porte de service.

Fermée.

Dahh! Fermée! Et ouvrir un peu trop bruyant... Tant pis pas trop le choix... Et pourquoi ça ne passe pas ces micros! Pas un téléphone donc pas de problème de réseau normalement... Je boirais bien une petite vodka là...

Lenine regarde s'il n'y a pas moyen de forcer la serrure en douceur avec une épingle à cheveux (si une des deux demoiselles d'en-bas en ont une) puis, le cas échéant tentera de défoncer la porte...

Il continue assez régulièrement d'essayer de contacter ses collègues.

"Hého les mecs vous êtes là?"

En remontant avec une barette de cheveux de Samantha, Lénine s'aperçoit que la serrure de cette porte est magnétique. Le problème étant que sans courant, même avec une carte c'est pas évident à ouvrir... Par reflexe, Lénine tente de regarder autour de lui dans la pénombre. La première chose qu'il trouve en fouillant à tâton c'est un pied de biche.

C'était quoi déjà le jeu auquel jouait mon père où on commence avec un pied de biche? Demi-vie?

Il prend donc le pied de biche et tente de forcer la porte avec.

Allez mon grand, t'es un héros, avec du bol non seulement t'auras samantha et ses copines mais t'auras la mairesse en même temps et tu seras le héros de toute la ville... Ou de la République... Ouais de la République ça fait mieux...

Lénine opère de quelques coups de pied de biche sur la serrure. Heureusement, la porte n'est pas aussi solide que ça. Il l'achève d'un coup de pied bien senti.

"Hééé ! Euh... et nous !!"

Dans l'ascenceur, on s'impatiente.

Lénine risque tout de même un coup d'oeil à l'extérieur. Tout a l'air calme et désert. Des bureaux.

"Ouais ouais me voilà, la zone semble sûre.
Une fois sortis d'ici vous allez sortir tranquillement par les escaliers, je vais vous accompagner au cas où, mais je vous demanderais de bien vouloir ne faire absolument aucun bruit."

Puis se rendant compte qu'il oubliait quelque chose d'important il ajouta:

"Il n'y a aucune raison de paniquer, ne vous en faites pas..."

Il essaye alors de tirer les personnes de l'ascenseur une à une.

Lénine lance sa main par l'ouverture pour aider quelqu'un à sortir. Samantha est la première sur le coup. Ensuite, les personnes de l'ascenceur laissent passer la ministre, par respect... Puis Lénine attrappe la main d'un type.

*Huuuuumpff*

Il pèse trois tonnes. En effet, Lénine est en train d'aider l'obèse de service un peu clostrophobe sur les bords. Lénine le hisse peu à peu mais sa main... il a les mains grasses ce con !

*Swip*

Lénine tombe en arrière et manque de chuter dans le vide, se rattrappant à une traverse métallique verticale. Il se redresse sans problèmes. Le gros lard tombe de tout son poids sur le sol et commence à paniquer faisant vaciller l'ascenceur.

"AAAAAAH LAISSEZ-MOI SORTIIIIIIIIIIIR !!"

Il appuie sur tout les boutons du panneau de commande. Parmi les autres personnes, certains tentent de le calmer peine perdue, d'autres commencent à paniquer également alors que le gros type met des grands coups de poings et de pied sur la porte de l'ascenceur. Dure à garder sa dignité de riche cadre supérieur...

"Si tu fermes pas ta gueule je te mets le pied de biche dans le c*l!! Désolé de parler comme ça mais en réagissant comme ça vous mettez la vie de tout le monde, et vous avez, en danger. Alors soit vous vous calmez et tout se passera bien, soit c'est moi qui vous calme pour le bien de la communauté!"

Pendant ce temps, il aide d'autres personnes à sortir.

Le gros continue à s'exciter mais les injonctions de Lénine et des autres personnes le calment et il finit par s'assoire au milieu de l'ascenceur, épuisé et à bout de souffle. Il fallait obligatoirement le calmer pour sortir les autres car dans sa frénésie personne ne pouvait attrapper la main de Lénine.

Le Cops finit par sortir tout le monde. 7 personnes sont en train de batailler de l'autre coté de la porte pour avoir un peu de réseau sur leur portable. Il semblerait que quelque chose bloque les réseaux et fréquences de radio... Mauvais signe.

Le gros est toujours assis et sanglote au fond de sa cabine. Il n'ose plus bouger, quoi qu'en dise Lénine ou qui que ce soit d'autre.

"Bon, le gros, ce n'est pas le moment de regretter de ne pas avoir acheté une grosse bagnole plutôt qu'autant de bouffe... Alors viens, on va réussir à te tirer de là. Mais si tu ne te lèves pas et ne fais aucun effort je te laisse là. La priorité c'est d'en sauver le plus possible, alors si tu veux nous ralentir tous je te laisserais là. Allez debout, si tu fais des efforts j'en ferais aussi et vous sortirez tous de là en parfaite santé... Ah et essuie aussi tes mains, elles glissent."

Il reste assez intimidant, mais son ton s'est un peu adouci, montrant de la compassion pour ce gros tas de graisse et de fric...

Le gros lard lève une tête larmoyante vers le policier. On dirait un gosse assis par terre qui fait un gros caprice.

"J... Je veux pas mourrir... J'ai peur, je peux plus bouger..."

"Pff gros naze!"

Lenine se prépara donc à descendre chercher le gros sac.

"Vous, cachez-vous tous dans le premier bureau que vous voyez, j'arrive après avec notre ami "J'ai trop peur pour lever mon gros cul!" ."

Il descend ensuite et use toute sa force pour lever le gros, après avoir utilisé si possible le pied de biche pour "élargir" un peu le passage de l'ascenseur.
(enlevé une ou deux planches de métal en plus ou des trucs dans le genre...)

Il y met pas du sien, et pas de prises sur ses vêtements. Lénine décide de mettre quelques coups de pied de biche sur le plafond de l'ascenceur. Puis il parvient à aoder le gros sac à se lever et lui faire un semblant de courte échelle. Les dents serrées pour soutenir l'effort, Lénine ne tient pourtant pas longtemps. Il finit par lâcher prise peu à peu. Le gros crie alors :

"Non ! N..."

*Clank*

Par reflexe, Lénine recule quitte à le faire tomber, pour voir qu'il s'était agripper à un genre de levier qu'il a tiré dans sa chute. Cette chute provoque d'ailleurs un choc tel que le levier en question saute de son point d'ancrage pour tomber dans la cabine.

"Warning : do not push"

Voici les mots que Lénine peut lire dessus une fois qu'il l'a ramassé alors qu'un grincement assourdissant se fait entendre. Le Cops ressent un mouvement.

"JE VEUX PAS MOURIIIIIR !!!!"

Le gros s'agrippe aux jambes de Lénine qui chute sur lui. C'est alors que dans une série de fouettement bien distinct le Russe devine le câble qui lâche. L'ascenceur commence une chute frénétique qu'il arrête 2 mètres plus bas. Lénine se relève le coeur battant à toute allure alors que le gros nous fait une crise de tachycardie. La silhouette de Samantha se dessine plus haut.

"Tout va bien Lénine ?"

Alors qu'il allait répondre, un claquement sec intervient dans la cage d'ascenceur. Le deuxième câble vient de rompre. Dans le cerveau de Lénine, ca ne fait qu'un tour. Il n'y avait pas plus de deux câbles pour retenir la cabine. Il sent alors son sang et ses organes remonter dans son crâne.

C'est parti pour 70 mètres de chute...


*suite plus tard*

Mulder s'accroupi et entraîne Noireaude avec lui.

"Viens avec moi on va essayer de passer par ces portes de service !"

Accroupi et s'assurant que Noireaude le suit, Mulder tente de regagner discrètement les portes qu'il a aperçu.

Une fois près de la porte avec Noireaude il réfléchit deux minutes.

"Il nous faut des armes Noireaude. Les gars qui ont débarqué en hélico son lourdement armés visiblement. Que dirais-tu de choper des armes aux gars de la sécurité ? À moins que t'aies une idées d'où peuvent se trouver les prototypes de S&K, en dehors de la terrasse en flamme bien sûr..."

Mulder n'aimait pas du tout la situation. Le seul point positif était que le costume orange flashy brûlait actuellement et ne sera peut-être jamais vendu en masse au LAPD pour les COPS.

"Il faut agir vite et rejoindre Lénine après. À trois on aura plus de chance !!"

Mulder cherche son masque pour se le mettre sur la tête.

"J'ai perdu mon masque ! Faudrait que je mettes la main dessus. Essaye de joindre Lenine ou le central déjà.
Ensuite on peut :
_ soit tenté d'aller vers les socles de présentation des armes.
_ récupéré des armes vers la sécurité ou un mec de la sécurité
_ se planquer pour voir le nombre d'agresseur et leurs agissements. Ils ont sûrement une cible précise. Il faut retrouver le maire et autres personnes importantes.
Je vais tenter de retrouver mon masque ainsi que des armes. Pendant ce temps tu aides à l'évacuation des lieux. On peut se retrouver à proximité des escaliers de service dans les étages inférieurs."

"Ok Noireaude ! Vas chercher ton masque comme tu peux, puis évalue le nombre d'agresseurs en me rejoignant. Je vais tenter d'aller voir les V.I.P sur la mezzanine. Tu me rejoins là-bas, ok !"

Mulder pendant ce temps-là tente de regagner la mezzanine mais pour cela il enlève finalement son masque pour éviter d'être pris comme une cible prioritaire. Il se déplace en le dissimulant tant qu'il peut.

[Si tu vas sur la mezzanine, tu vas tomber sur les agresseurs parce que c'est de là qu'ils viennent. Je considère du coup que tu vas vers la porte.... Mais vous avez perdu du temps à parler quand même alors que tout se passe très vite !]

Les agresseurs sortant des flammes de la terrasse prennent position sur la mezzanine et concentrent leur feu sur les agents de sécurité. Ces derniers tiennent un siège vers les issues bloquées, défendant une poignée de VIP aglutinées. Les Cops arrivent à identifier les agresseurs malgré l'agitation environnante. Des pistolets mitrailleurs comme ceux du SWAT, des armures... comme... c'est un escadron du SWAT !

Mulder se jette de l'autre coté des tables pour se mettre à couvert et zieute du côté de la porte de service entrouverte. Il sait qu'il peut y aller sans être vu, mais la porte qui s'ouvre serait visible pour quiconque se trouve dans la salle, trahissant sa présence.

Noiraude tente de remettre la main sur son masque. Il l'a vu. Il a glissé quelques mètres plus loin, et quelqu'un en fuyant a du shooté dedans si bien qu'il est parti conte un mur 6 mètres plus loin. Noiraude rampe parmi les quelques corps pour éviter les balles perdues, en direction de son masque. Ca siffle de partout. Quand il se trouve à mi chemin, il remarque que les agents de sécurité, plus qu'une demi douzaine, sont en train de se rendre, et les fusillades cessent. Les SWAT descendent de la mezzanine tenant en joue toute l'assistance. Le calme revient.


***

Ce que ressent Lénine en ouvrant les yeux, c'est la poisse. Il se relève un peu sonné et s'assoit dans la pénombre. Finalement c'est le gros qui l'aura sauvé. L'ascenceur a fait une chute de plus de 20 étage et 3 sous-sols, et l'un des passagers a servi d'airbag à l'autre. En réalisant cela, Lénine réprime une envie de vomir car il comprend pourquoi il est tout poisseux, et devine par les jeux d'ombre le carnage qu'a causé la chute de l'ascenceur. Ses oreilles sifflent et il se met péniblement sur ses pieds en éloignant les débris de verre et de metal qui lui sont tombés dessus. Il reste immobile un instant, le temps que ses yeux s'habituent au faible éclairage de secours de la cage d'ascenceur et se décide à regarder un peu autour de lui. Il grimpe sur la plateforme de service et remarque une porte. Celle ci est en métal, mais la serrure n'est pas magnétique.