Die Harder !

[HRP]Euh.... Tu peux m'expliquer la différence entre les SWAT et les COPS ? C'est bien le LAPD dans tous les cas, non ?[/HRP]

Mulder regarde autour de lui... Le seul moyen d'avoir une arme rapidement serait de récupérer l'une de celles qui se trouve sur un corps de la sécurité...

Le SWAT ??? Mais que font-ils ici ? Encore une mannoeuvre du gouvernement Californien ou bien Américain... J'en ai marre d'être pris dans leur escarmouches et magouilles politiques.

Mulder s'assure rapidement que Noireaude arrive tant bien que mal à récupérer son masque, puis il file rapidement vers la porte pour sortir de cette souricière... Une fois de l'autre côté il met son masque et tente d'établir une liaison avec le centrale, Lénine ou Noireaude.

"Allô, Allô ! 1, 2... 1, 2... Est-ce que quelqu'un m'entend ? Central ?"

[HRP]Qu'y at-il et que voit-il de l'autre côté ?[/HRP]

[Le SWAT c'est la brigade d'intervention du LAPD, un peu comme notre GIGN. Des collègues à vous quoi. Les Cops sont plutôt des agents indépendants. Il va de soit que ces SWAT vont un peu au delà de leurs attributions !]

Mulder risque un coup d'oeil vers Noiraude. Il rampe vers le mur sur sa gauche pour récupérer son masque. Personne n'a vu Mulder passer son coup d'oeil dans l'agitation, alors il fonce vers la porte. Il l'ouvre et la claque derrière lui. C'est là qu'il reçoit des éclats de béton dans le visage venant d'une balle qui s'est écrasée sur le mur juste à coté de lui.

"P... Pardon... j'ai cru que vous étiez..."

C'est Patton-Jones. Il tient un pistolet. Et Mulder et lui sont dans les vestiaires. Par contre, le bruit risque d'avoir alerté les SWAT vu que plus aucun coup de feu n'a été tiré depuis quelques dizaines de secondes. Patton-Jones baisse son arme en tremblant. Il est liquéfié par la peur, et c'est sans doute pour cette raison qu'il a manqué le Cops...

Au moins son poids m'aura servi à quelque chose...

Seule pensée du COPS à l'égard du gros lard qui aura failli provoquer sa mort et qui l'aura empêché d'aider les autres à s'échapper.

Le COPS ressent malgré tout une assez grande douleur. Mais bon, pas trop le choix, pour le coup, s'il veut encore être considéré comme un héros, il va falloir mouiller sa chemise... Qui pue d'ailleurs... Est-ce que le pressing sera ouvert quand il aura sauvé la ville? Hmm... D'abord, il faut survivre en fait... Mais bon ça pue quand même...

Lenine ouvrit la porte prudemment (après avoir balancé un gros coup de pied de biche si elle était fermée à clé...) Puis tentera de rejoindre les escaliers pour remonter au 23ème étage et aider les autres à sortir tranquille d'ici... Pendant ce temps il récupèrerait autant que possible ses forces et réfléchirait à un plan...

En chuchotant tant qu'il peu Mulder lance à Patton :

"Vous êtes fou ou quoi !!! Vous avez failli me tuer !!"

Il lui prend l'arme des mains, regarde combien de munitions il reste...

"Bon faut filer d'ici et vite maintenant !"

Il cherche un moyen de sortir du vestiaire autrement que par la porte d'où il vient et si possible avec Patton.

Tout en cherchant, il met son masque et teste les communications très rapidement.

Mais c'est quoi ce délire ? Le SWAT ??? Pourquoi ? Quel intérêts ?

Noiraude continue son avancé vers son masque pour le récupérer et le ranger.

Je suis bon pour me tenir à carreau et regarder comment évolue la situation.

Lénine sort tant bien que malde son piège à rat à coups de pied de biche. En sueur, il reprend son souffle hors de la cage d'escalier et entreprend d'explorer les environs à tâtons. Au bout d'un moment, et après quelques mètres, il se rend compte qu'il n'est peut-être pas seul. Un vrombissement de mloteur électrique résonne dans les couloirs, et il essaye de le repérer. Il sent qu'il chauffe quand le bruit se fait de plus en plus prenant, et, au détour d'un couloir, de la lumière... Il voit deux silhouettes de dos dont l'ombre est projetée sur les murs depuis la flamme d'un chalumeau. Difficile de voir ce qu'ils font d'ici, il faudrait que Lénine se rapproche un peu. La lumière vacillante fait apparaître toute une machinerie dans la pièce tout autour. Il est dans le secteur de la ventilation et du chauffage... Peut-être qu'il s'agit des techniciens qui sont venus pour remettre le jus !

On s'fait la suite en mp.


Noiraude tente d'avancer vers son masque mais se fait vite repéré par un des SWAT.

"Hé Sergent ! Ya un des Cops là !"

Noiraude n'entend pas de réponse et n'identifie pas du coup le fameux Sergent. Alors que l'agent du SWAT court vers lui, un coup de feu retentit dans une des salles adjacentes et l'agent qui arrivait vers lui se détourne pour aller vers la porte d'où vient la détonation en poussant un juron. Noiraude est tranquille pour quelques secondes, personne ne fait attention à lui du coup.



Mulder s'est saisi de l'arme que tenait Patton-Jones et l'a invité à le suivre. Ils longent les murs vitrés qui donnent sur l'extérieur et contournent les rayons de fringue et la blanchisserie. La tentative de communication que Mulder effectue est sabordée dans un puissant larcène. Brouillage. Il se retrouve face à une porte vitrée donant visiblement sur un couloir, mais impossible de l'ouvrir. De l'autre coté de la grande pièce, la porte par laquelle Mulder est entré s'ouvre avec fracas. Mais ils ne la voient pas à cause de l'amoncellement de vêtements mais le visiteur semble hostile...

"Allez sors de ta cachette !..."

[HRP]Tu peux être plus précis sur la description des lieux ? (cachette pour Patton et moi pourquoi pas, angle de défense, etc...)[/HRP]

Mulder examine la porte vitrée pour pouvoir passer de l'autre côté quand la porte s'ouvre.

Merde !!!! Pas bon du tout .... Ils sont déjà là !!

Mulder chuchote à l'oreille de Patton.

"Cachez-vous là dessous et pas un bruit, ok !"

Il lui indique les tas de linge de la blanchisserie. Puis il s'accroupit et tente de mieux apercevoir celui qui le cherche. Il cherche un angle de tir. S'il en a un bon qui lui permet de l'atteindre en pleine tête (s'il n'a pas de masque ou de casque) ou bien en pleine gorge il tire. Immédiatement après avoir tiré sur l'intru "hostile" il tire sur la porte vitrée pour la brisée pour permettre à Patton et lui de partir par la suite.

Pauvre Noireaude... Impossible pour lui de me rejoindre maintenant sans être vu et on ne pourra pas rester là...

Patton-Jones se jette sous une pile de vêtements après avoir aquiescé. Mulder, quant à lui, ne peut voir ou se trouve son agresseur potentiel. Il ne devine qu'une lumière de torche. Les options qui s'offrent à lui : la planque comme Patton-Jones, ou l'affrontement direct. Mais Mulder sait qu'il ne ferait sans doute pas le poids avec ce vulgaire flingue contre un soldat des SWAT tout équipé...

Pour le moment, le soldat semble chercher vaguement dans la pièce, comme le ferait un vrai SWAT. Méthodiquement. Mais au vu des piles de vêtements et de chiffoneries qui se trouvent dans la grande pièce presque compartimentée, la planque semble être pour le moment l'option la plus valable, en espérant que le SWAT se lasse...

Il y a aussi la porte. Elle est fermée à clé, mais une ou deux balles dans la serrure en auront vite raison. Là encore il faut compter sur la chance de ne pas tomber sur un éventuel comité d'accueil...

Noiraude accélère le pas pour récupérer son masque et se mettre à couvert dans un coin si ça existe dans la zone. (voir "cours et plonge" si son instinct lui dit)
Me voilà dans une belle merde ! Pas d'armes, pas de collègues ! Je suis bon pour essayer de négocier... Si ils veulent négocier... Faut espérer que Mulder et Lénine s'en sortent mieux que moi sur ce coup.
Une fois le masque récupéré, Noiraude tente d'entrer immédiatement avec le central et ses collègues.

Noiraude a le champ libre. Il court et se jette sur son masque. Pas évident de se cacher en revanche. Il est plus proche des ascensceurs, et donc des SWAT, que prévu...

"Centrale ici Noiraude..."

Rien. Un parasite empêche la communication. Intrigué par ce fait, Noiraude ne réagit que trop tard quand le canon froid d'un pistolet mitrailleur se pose sur sa tempe.

"Allez debout, collègue. Va rejoindre les autres invités et donne moi ce masque."

Noiraude se lève sous la contrainte. et c'est là qu'un bruit surprend tout le monde. Apparemment un ascenceur vient de faire une chute jusqu'au sous sol et le bruit résonne dans toute la salle. Noiraude a le temps de réagir s'il veut tenter de prendre la fuite ou attaquer son agresseur.

Mulder tente de mettre un maximum de chance de son côté et tente de se dissimuler de son mieux sous des draps à l'instar de Patton. Il croise les doigts la main légèrement crispé sur le flingue près à faire feu si besoin. Ensuite il patiente, attentif à tous les sons de la pièce, en tentant de calmer sa respiration et de la ralentir pour faire le moins de bruit possible.

On va attendre gentiment. Je ne fais guère le poids face à un agent du S.W.A.T. et il ne faudrait pas que je mettes le feu aux poudres en tentant n'importe quoi.

Fébrile, Mulder tente sans faire de bruit de se planquer sous des draps. Il ne sait pas ce que fait le SWAT de son coté. Il n'entend même plus les bruits de ses pas. Pourtant il sait qu'il est là. En même temps, ce type pourrait avoir laissé tomber sa recherche. Le coup de feu de Patton-Jones n'a peut-être pas fait suffisament de bruit... Mais non.

La douille...

Quand Patton-Jones a tiré, la douille a roulé sur le sol, et dans sa hâte, Mulder n'a pas pensé à la ramasser. Il la voit encore, au milieu de la pièce... Le SWAT a du la voir, c'est obligé.

Bien caché sous ses draps, Mulder tente de se calmer. Puis il entend la porte s'ouvrir. C'est bon il s'en va. Dans la seconde, un tintement retentit. Comme si une boîte de conserve était tombée sur le sol quelque part dans la pièce. Mais le Cops comprend tout de suite.

Lacrymo...

Mulder se rend compte qu'il n'a que quelques secondes pour trouver un eidée géniale. C'est sans compter Patton-Jones qui risque de paniquer quand il se rendra compte de ce qui se passe !

***

Noiraude n'a pas bronché suite au bruit de l'ascenceur. Le SWAT revient vers lui, et après avoir saisi son masque, il l'emmène dans l'angle, vers les sorties. Ici, Trois autres SWAT tiennent en joue une douzaine d'invités et agents de sécurité à genoux les mains sur la tête.

"Allez négro, à genoux comme tout le monde !"

Noiraude se retrouve entre un serveur à peine majeur qui manque de se chier dessus à tout moment et... Mac Allister. Il n'a pas l'air blessé. Le gradé des SWAT apparâit au détour d'un couloir à droite, celui qui longe la pièce dans laquelle Mulder a disparu.

"Un peu de respect pour les collègues Cam'."

Le SWAT recule en maugréant pendant que son supérieur s'approche de Noiraude. Il s'accroupit face au Cops qui surveille du coin de l'oeil la porte où est rentré Mulder... Le SWAT qui l'avait suivi en ressort et balance une lacrymo a l'intérieur.

"Je suis le Sergent. Je vais vous poser une seule question. Dites-moi... Où sont vos deux collègues ? Vous devriez être trois. Indiquez-moi leur position et nous éviterons ainsi de prolonger ce bain de sang."

"C'est une sacré colle que vous me posez ! L'un a disparu avant même que vous ne faites votre entrée en scène et l'autre depuis les 1er coup de feu je l'ai perdu de vu. J'ai vainement voulu récupérer mon masque justement pour entrer en contact avec eux... Et avec le central bien sûr. L'un doit être dans l'immeuble et l'autre est peut-être dans un hôtel aux alentours, ce qui me surprendrait même pas une seconde..."

[HRP]Je fais le point si j'ai bien compris et je corrigerais mes actions si je n'ai pas tout compris. Tu me diras Julio, ok ? Donc la seule issue en dehors de la salle où les SWAT sont actuellement avec les convives est une porte en verre que je peux ouvrir seulent en tirant sur la serrure. Et "lacrymo" bombe lacrymogène. Si tu n'as rien à redire alors Mulder agit comme suit : [/HRP]

Putain ! Une bombe lacrymogène ! Patton à la moindre inspiration va paniquer et hurler... Putain de merde ! plus le choix il faut dégager d'ici !

Mulder soulève doucement les vêtements et linges qu'il a sur lui pour faire le point visuel de la situation dans la pièce. Patton est toujours caché, le SWAT n'est plus là et une nuage de gaz monte du centre de la pièce.

Il sort alors directement du tas de linge et se relève. Il fonce sur le tas dans lequel Patton est caché il le sort de là en le faisant taire au cas où il crierait de Panique. Puis il lui chuchote :

"Chut !"

Un doigt sur la bouche.

"Nous devons partir de là rapidement. Suivez moi en silence et après cette porte en courant, ok ! On va changer d'étage pour se poser un moment au clame. Go !"

Pourvu qu'ils n'entendent pas et qu'il n'y ait personne de l'autre côté...

Mulder sort le flingue. Il met du linge devant le canon pour étouffer le bruit et tire sur la serrure de la porte pour l'ouvrir. Ensuite si la voie est libre il entraîne Patton derrière lui pour filer le plus loin de la salle et trouver une planque pour faire le point. Si possible il change d'étage.

Le SWAT regarde Noiraude au fond des yeux.

"Très bien..."

Puis à ses hommes :

"Vous me retrouvez les deux autres au plus vite. On suspend tout d'ici là. Fouillez tout l'étage."

Il s'arrête une seconde.

"Mel, va voir en bas l'état de l'ascenceur. Si ça se trouve, l'un des flics se trouvaient dedans quand il est tombé. Si tu croises le chef et Mansfeld tu les préviens."

Son speech se termine sur un bruit de verre cassé dans un couloir plus loin. Noiraude tourne la tête. La fumée s'échappe de la porte dans laquelle Mulder s'est engouffré. Le SWAT qui a lancé la lacrymo ets déjà entré dans la pièce depuis quelques secondes.

***

Le stratagème du tissu pour étouffer la détonation a bien fonctionné, mais ce que n'avait pas prévu Mulder c'est que la déflagration de la puissance de l'arme allait faire voler la verrière de la porte en éclat. Derrière lui, les pas du SWAT accélèrent : le Cops est repéré ! Mulder tire Patton-Jones par la manche et court dans le couloir, le verre pilé sous les semelles. Top discrétion ! Il reconnaît les lieux. Ici nous sommes dans le couloir menant aux locaux du service de sécurité de la soirée où il s'était rendu tout à l'heure... Il a le choix entre rejoindre cet endroit bien qu'il ne sache pas ce qui s'y trouve à l'heure actuelle, ou bien s'engouffrer dans une des 3 autres portes qui longent ce couloir. Mais Mulder doit faire vite !

[HRP]Mulder cherche la voie qui permettrait de changer d'étage en fait [/HRP]

Mulder fonce sur la voie qu'il connaît déjà prêt à faire feu si besoin (ou à se rendre, gloups). Il prend l'entrée de service pour la sécurité.

(La seule voie pour changer d''étage est dans la grande salle centrale ou l'affrontement a eu lieu. Donc bon... )

Mulder court en tirant un Patton-Jones déjà essouflé par la course. Il ouvre la porte et pousse l'homme d'affaire à l'intérieur. Au même moment, le SWAT qui poursuit le détective sort du vestiaire et pointe son arme vers le fugitif qui a juste le temps de tirer une ou deux cartouches ou s'engouffrer derrière la lourde et luxueuse porte.

***

De leur coté, Noiraude et les otages sont sommés de ne pas bouger le temps que l'affrontement des couloirs se termine. Ledit Sergent envoie un autre de ses hommes pour soutenir son collègue. Noiraude soupire. Mulder va donc pas tarder à se retrouver avec deux SWAT sur le dos...

"Qu'est ce qui se passe Détective ? Où sont vos collègues bon sang ? C'est vrai ce que vous avez dit sur eux ? Ils sont vraiment partis ?"

C'est Mac Allister qui s'est adressé au cops en chuchotant. Il est visiblement inquiet, comme tout le monde ici, et a l'air d'avoir une chiée de question à poser à Noiraude.

[HRP]ça m'aide bien tout ça... Est-ce que le SWAT a pu m'identifier ? Est-ce que je suis sûr qu'il nous croit 2 ou bien 1 ?[/HRP]

Mulder interroge rapidement Patton.

On est fait comme des rats...

"Patton il me faut une arme efficace rapidement ! Une solution pour changer d'étage ! Qu'auriez-vous à proposer vite !"

Mulder observe la pièce de la sécurité rapidement. Il cherche conduit d'aération pour fuir, arme pour se défendre, etc.

Une fois à l'intérieur, Mulder réfléchit à toute vitesse. Heureusement, un vieux réflexe de Cops lui a permis de garder son masque pour se protéger et ne pas être identifié depuis le début de l'affrontement... En revanche, le SWAT a vu l'arme et a conscience du danger que représente Mulder... Quand le SWAT a vu Mulder, Patton-Jones était déjà dedans. A priori, il ne sait pas qu'ils sont deux...

Le Cops claque la porte et la barricade avec tout ce qu'il trouve, avec l'aide de l'homme d'affaire au bord de la crise d'asthme... Bureaux, chaise, tables, armoires... tout y passe, pendant que de l'autre coté, le SWAT essaye de forcer le passage sans grand succès. La lourde porte est à l'épreuve des balles.

Dans la pièce se trouvent également un agent de sécurité mort, le canon de son arme encore fumant à ses cotés. Il y a tous les écrans de surveillance encore en état, bien que le système doive être remis en route (Mulder sait faire ce genre de truc). Pendant qu'ils tiennent le siège, le flic et Patton-Jones discutent.

"On trouvera une issue..."

dit-il en ramassant l'arme de l'agent de sécurité. Il semble récupérer, tout doucement...

"... dans la pièce d'en face se trouve une annexe des cuisines de l'étage d'en dessous. Elles communiquent par un petit monte-charge pour faire passer les plats. Vous y passerez surement, mais moi je suis... trop gros... Je vois pas autre chose. Questionnez-moi par rapport à l'immeuble, si vous avez une idée : c'est moi qui en ai fait les plans !"

"Merci vous avez été très brave jusque là !"

Mulder lui témoignait un véritable respect ne s'étant pas attendu à autant de sacrifice de la part de l'homme d'affaire.

"J'aurais besoin de rejoindre trois choses :
- un poste de communication par ligne enterrée ou une ligne privée qu'il n'aurait pas forcément trouvé, genre une ligne secrète que vous auriez eu la lubie de mettre en place dans la plus grande discrétion.
- des armes plus efficaces que ce revolver et des équipements de sécurité, gillets par balle, etc...
- une sortie éventuellement pour aller chercher du secours."

Mulder cherche une éventuelle radio sur le gars de la sécurité. Il rend son arme à Patton et ramasse celle de feu l'agent de sécurité. Puis il rallume la vidéosurveillance.

"Il semblerait que le bocage de la porte tienne un moment. Je vous propose de rester surveiller les écrans et ainsi leur agissements Mister Patton-Jones. Je vais tenter de voir ce que je peux faire à l'étage inférieur. Si je peux mettre la main sur un plan de l'immeuble également ce serait cool."

Si Mulder trouve des truc du genre talky-walky il voit s'ils fonctionnent pour rester en contact avec Patton lors de ses futurs déplacement. Il vérifie les écrans et observe les scènes qui s'offrent à ses yeux. Il cherche notamment à savoir où sont ses collègues et dans quel état ils sont à l'instar des otages. Il tente aussi de compter le nombre de SWAT présents sur les écrans.

Enfin il pose la question qui lui brûlait les lèvre depuis un moment.

"Auriez-vous une idée de leur raison à prendre votre immeuble d'assaut pour tenir toute un gala en otage ?"

"J'ai répondu de la meilleur des façons possibles. Maintenant il faut voir comment évoluent les évènements et agir en conséquence."

Mulder part en quête d'un meilleur équipement, mais à vrai dire, sa veste de Cops est probablement ce qui lui siera le mieux. En revanche Patton-Jones, lui n'a rien qu'une chemise hawaienne... et est relativement peu protégé d'une éventuelle agression ballistique. Il trouve d'autres pistolets du même genre que ce qu'il a trouvé sur le garde du corps, mais dans une armoire en acier qu'il parvient à ouvrir à coups de pied, il met la main sur un fusil à pompe et 4 cartouches de chevrotine qui vont bien. Il trouve parallèllement une boîte de munitions pour son pistolet et recharge patiemment les 10 balles manquantes sur les 15 au total.

"Et je ne sais pas ce qu'ils font là... il y a tellement de raisons à leur présence ici. En tout cas, tout ça ne m'est pas vraiment profitable si jamais vous soupçonnez quelque chose... J'ai vraiment besoin de ce marché public comme fond de commerce. Mais si c'est des gars de chez vous, ce sont peut-êrte des... des types qui veulent pas qu'on change leur équipement..."

Patton-Jones bafouile un peu, il n'arrive pas trop à raisoner correctement.

"Vous trouverez les plans d'évacuation à chaque étage, comme... euh... ici... Pour les subtilités de l'infrastructure, vaut mieux que je vienne avec vous..."

Il désigne un extincteur à coté duquel se trouve un plan réglementaire d'évacuation, contre le mur face à eux. Pendant ce temps, Mulder parvient à relancer le système de video surveillance. Il voit ainsi ce qui se trame dans la salle, le couloir par lequel ils sont passés et d'autres pièces moins intéressantes. Le Cops compte 9 SWAT à l'étage, dont deux dans le couloir qui sont en train de faire quelque chose à la porte.

Explosifs.

Ils vont faire sauter la porte.

"Comment vous comptez rejoindre le monte charge ?"

Demande l'homme d'affaire.

***

Du côté de Noiraude, Mac Allister commence à perdre patience.

"Mais qu'est ce que vous voulez merde ?!"

Pour seule réponse, le canon d'un pistolet mitrailleur de SWAT à deux centimètres de son visage.

"Ta gueule."

Mulder essaye de trouver un veste de protection pour Patton-Jones, celle d'un gars de la sécurité mort pourquoi pas. Puis il lui remet deux des flingues de la sécurité qu'il aura trouvé et recharger.

"Si jamais la situation s'agrave, vous pourrez toujours vous défendre un minimum, ok !"

Puis pendant qu'il l'équipe rapidement, tout en gardant à l'esprit que la porte va sauter d'un moment à l'autre, il continue son interrogatoire.

"Je ne vous cache pas que la tenue orange pour passer inaperçu en ville c'est pas top. Mais le simple fait de ne pas vouloir de votre équipement ne justifie pas de risquer la prison... Vous avez dit "il y a tellement de raisons à leur présence ici" qu'entendez-vous par là ?"

Puis en l'écoutant parler il analyse un peu plus la pièce. Il cherche notammment de quoi se protéger de l'explosion inevitable, un bonne plaque métallique derrière laquelle lui et Patton pourraient se planquer. Ainsi dès que la porte tombe il pourrait utiliser le fusil pour faire feu sur les 2 agents du SWAT.
Il cherche également un circuit d'aération/ventilation, par lequel lui et éventuellement Patton pourraient se faufiler pour rejoindre la cuisine.

Tout en cherchant il jette un oeil à l'écran vidéo pour surveiller l'avancée de la mise en place de l'explosif de l'autre côté de la porte.

Se tenir prêt ! Facile... On va tous mourir !!! Bon gardons son sang froid... Ils ouvrent, nous survivons à l'explosion et je les mets hors détat de nuir avec ce beau fusil à pompe. Je viserais la tête ce sera plus prudent...

(oui au fait... le courant est revenu !)

Sur les écrans, Mulder et Patton-Jones ont la confirmation qu'il s'agit d'une prise d'otage. Le Cops voit même son collègue Noiraude dans les rangs des captifs... Puis il pose sa question à Patton-Jones.

"Je sais pas... un actionnaire concurent qui tente de nous décrédibiliser, un enlèvement... je sais pas pourquoi ils sont là moi ! Les puissantes entreprises ont toutes des ennemis tout aussi puissants qu'elle !"

Mulder analyse la pièce. Le problème est que le gros des éléments pour se cacher servent actuellement de barricade à la porte d'entrée. Il ne reste que les bureaux sur lesquels se trouvent les écrans. Une fois retournés ils pourraient former une chouette protection contre les assaillants. C'est du bois massif. Les balles ne le traverseront pas. Il y a également l'extincteur qui pourrait servir d'explosif. Et le fusil à pompe est l'arme idéale pour faire sauter ce genre de contenant sous pression. Patton Jones a alors un bon réflexe. Il tourne toutes les lampes de bureaux en direction de la porte pour aveugler les SWAT en poussant les watt au maximum. Ca peut faire pencher la balance. Pour la première fois, Mulder se dit qu'il y a peut etre moyen de s'en sortir...

"La porte avec le monte-charge est juste en face... je... je me rendrai à eux pour rejoindre les otages... Ou peut être que je resterai caché ici, après tout ils ne m'ont pas vu... J'attendrai que v..."

BWAAAOOOOM

La porte vole en éclat et une brèche se fait dans la barricade... Un petit objet lancé depuis l'extérieur tombe dans la pièce...