Die Harder !

"Très bien. Passe devant, ouvre la voie..."

Le Sergent laisse passer Lenine.

De son coté, Mc Allister se tourne vers Noiraude, les yeux dans le vague.

"Rien rien tout va bien..."

Lenine passe donc devant, plutôt soulagé. Une fois descendu deux ou trois étages, tenant son arme, il lui fait signe de s'arrêter et au moment où l'autre se tient prêt à sortir des escaliers pour pénétrer dans le couloir, il le mitraille...

Lénine était même descendu un peu plus bas, car à l'(étage d'en dessous, un SWAT faisait le guêt pour gauler Mulder.

4 étages plus bas, donc, Lénine fait un signe de main et le Sergent s'arrête. Lénine pointe alors son arme sur lui et appuie sur la gâchette, quasiment à bout portant... Le Sergent danse un peu au rythme des balles qui le percutent et qui ne traverse pas toujours l'armure. Pour cette raison, le Cops vide son chargeur complètement sur son ennemi, qui finit par s'écrouler adossé contre le mur de la cage d'escalier.

"Bon... Maintenant on va vraiment buter ton frère mon sal*ud..."

Lenine changea à nouveau de tenue et récupéra les armes du sergent. Ensuite, hésitant à savoir s'il prenait ou non la tête du sergent pour énerver le chef, il préféra ne rien en faire, et jouer encore aux acteurs hollywoodiens.
En espérant que le bruit des mitrailleuses n'ait pas trop attiré l'attention...

En tout cas ça en fait deux de moins...

Lénine commence à se dire qu'il allait changer de tenue... mais c'est impossible : il s'est changé là où se trouvent les rescapés de la prise d'otage et ses fringues de cops sont restées là bas (on ne peut garder des vêtements sous une armure de SWAT). D'ailleurs, la combinaison thermoformée commence à moins faire souffrir Lénine à l'entrejambe et lui sert moins les cotes et les bras.

(ou alors tu voulais mettre les fringues du chef mais tu y as fait de beaux trous ensanglantés...)

Quoi qu'il en soit, Lénine descend les étages les uns après les autres, armé du fusil d'assaut de son précédent adversaire... Arrivé à son étage, il prend toutes les précautions nécessaires pour ne pas se faire entendre, mais le silence semble régner à l'étage...

(Boaf les trous ça fait une aération )

P*tain de SWAT! s'il a buté les otages il... quoi qu'il arrive il va crever de toute façon...

Lenine est à la recherche d'une idée... Pas facile dans ces conditions...

Il se rapproche néanmoins de l'endroit où se trouvaient les otages, prudemment, regardant partout autour de lui, des fois que le "chef" le guette...

Il est prêt à plonger sur le côté au moindre coup de feu...

(je considère que t'as mis la tenue de l'autre SWAT alors ? Est ce que ton perso a seulement le courage d'enflier une combi maculée de sang frais ? Sachant que en changer provoque bien des désagréments le temps qu'elle épouse les formes de ton corps ? Je dis ca par rapport à d'éventuels bonus/malus en cas de baston... d'autant que tu seras moins protégé.)

Lénine pousse la porte qui fait grincer une chaise que quelqu'un avait sciemment posé là... Pour la discrétion c'est rapé. Le cops pénètre dans la grande salle de bureaux cloisonnés et progresse furtivement vers la position des otages. Et là les mots lui manquent tant l'horreur absolue à laquelle il assiste lui transperce les sens. Toutes les personnes présentes dans l'ascenseur que le cops avait sauvé. Toutes mortes, déshabillées, sans doute violées (même les hommes) et exécutées... Mais il semblerait que Samantha et une autre personne manquent à l'appel. Il semblerait aussi que le Chef soit le penchant psychotique du très rationnel Sergent...

La lumière à l'étage ne fonctionne plus. L'atmosphère est pesante, chargée de malfaisance. L'éclairage de la ville venant de l'extérieur donne à la pièce une dimension terrifiante. Pourtant Lénine n'est pas une lopette, mais il a le sentiment que le danger pourrait venir de n'importe où, et il se cramponne fébrilement à son gros fusil...

Puis soudain, il entend qu'on bouge un meuble un peu plus loin.

(Bah non j'ai gardé ma tenue à moi on va dire... Même si je pense que je ferais mieux d'en avoir changé.)

Lenine avait honte de lui. Toutes ses personnes mortes à cause de sa trop grande crédulité... Il ne savait même pas s'il pourrait à nouveau se regarder en face.
En tout cas, une chose était sure. Il allait les venger... Et il faudrait agir très vite parce qu'après il faudrait remonter rapidos...

Un meuble bougeait. Mieux valait ne pas tirer sans regarder, des fois qu'il ait un otage pour le couvrir.
Il se plaça dans un angle de la pièce, d'où il pourrait tout voir, et d'où il ne risquait pas de se faire attaquer par derrière.

Longeant le mur, il se rapproche discrètement de la provenance du bruit, son fusil chargé.

Prudemment, le Cops se déplace vers la zone où il pense avoir perçu un bruit suspect... Il finit par se rendre compte de l'humidité du sol. La moquette est imbibée de flotte vraisemblablement. Il finit par entendre également un genre de vrombissement feutré peu rassurant, et surtout, à mesure qu'il s'approche, une odeur d'essence encore moins engageante... Arrivant dans une pièce dégagée de tout mobilier, il voit deux chaises au milieu, sur lesquelles se trouvent attachées Samantha et la ministre. Au milieu la sombre silhouette du chef, torse nu et tenant un chalumeau allumé. L'éclairage venant de son dos lui donne un aspect terrifiant, et son sourire carnassier laisse présager le pire...

"Ah te revoilà toi. Je pense que tu commences à comprendre ce qui est en train de se passer hein ?"

(la suite plus tard, j'attend le retour de Kevin)

"Ouais, je commence... Eteins ton chalumeau tout de suite et il ne te sera fait aucun mal... Et tu pourras venger ton frère également..."

Lenine savait sa carrière brisée. Même s'il n'était pas viré, il n'oserait plus rien faire de sa vie pour sauver des gens... Alors tant qu'à faire, autant buter tous les SWATS qu'il trouverait... Et mourir en héros.

(Lénine, la suite pour toi en mp)

***

Des coups de feu se sont faits entendre dans la cage d'ascenseur. Un SWAT prend sur lui de descendre et remonte deux minutes plus tard. Il s'approche d'un de ses collègues et lui dit un truc discrètement. Noiraude comprend quelques mots.

"Sergent... tué... otages... hélico..."

Là-dessus, les SWAT commencent à s'agiter.

"Bien, tous les otages s'allongent sur le sol immédiatement ! ALLEZ !"

L'un d'eux s'approche des otages, qui se regardent dans un brouhaha de panique, et attrape Mac Allister par le bras. L'adjoint au maire se débat en vain sous la poigne du SWAT qui l'emmène vers la véranda. Noiraude en déduit naturellement qu'ils vont fuir avec Mac Allister comme garantie... Il voit au même moment un SWAT s'approcher de la cage d'escalier avec... un klaxon de match de base ball. Ca devient un peu irréel... Les 3 derniers SWAT font face aux otages qui se couchent de manière assez hésitante...

Ils arment leur pistolets-mitrailleurs...

Le devoir m'appelle !!!
Je dois protéger les innocents.
Ni une ni deux, Noiraude se jette sur un SWAT pour récupérer son arme et l'utiliser à bon escient. Au jour d'aujourd'hui un bon SWAT est un SWAT mort !
Dans le délire le plus total, Noiraude hurle en fonçant sur un SWAT "COPS !!! RENDEZ VOUS !!! VOUS ETES EN ETAT D'ARRESTATION !"

Alors que le klaxon résonne dans la cage d'escalier, Noiraude se jette en hurlant les directives d'arrestation aux SWAT. Curieusement il en renverse un sans problème et commence à le marteler de coups de poings, puis s'arrête se rendant compte que TOUS les SWAT autour de lui sont allongés par terre et hurlent de douleur de la même manière que celui qu'il a renversé à l'instant.

Noiraude reste un instant interdit...

Des polypes ?...

Cette pensée ne fait que lui effleurer l'esprit avant qu'il ne se relève et réagisse.

Récupération d'armes et mise hors services des agents. Sécurisation de la zone et protection des otages.
Lénine ou Mulder aurait déclencher un son des plus meurtriers dans les casques ?

Noiraude commence à récupérer les menottes pour attacher les SWAT. Ils sont difficiles à maîtriser mais il parvient à en neutraliser deux avant que les autres n'arrivent à enlever leur masque de combat pour se ressaisir et s'en prendre à Noiraude qui finit alors d'attacher le deuxième SWAT... Il parvient à récupérer le pistolet mitrailleur de celui qu'il vient de menotter et se planque par reflexe derrière une table. Les SWAT ne l'ont pas vu mais commencent pourtant à tirer. Noiraude entend les cris des otages qui sont vraisemblablement la cible de ces tirs... 3 SWAT sont alors en train de se déchaîner et Noiraude peut agir : rester planqué ou ouvrir le feu.

Noiraude mitraille les agents du SWAT ! La vie des otages est en jeu.

Aussi rapidement que son corps le lui permette, Noiraude se précipite hors de son couvert pour prendre par surprise les SWAT qui tentent d'éliminer les otages en fuite. Après une seconde d'hésitation pour aligner son champ de tir sans toucher un otage, il lâche une rafale de pistolet mitrailleur sur un premier SWAT qui s'écroule après avoir moucheté de sang le mur derrière lui.

Dans un frisson le Cops sent des balles frôler son visage alors qu'il se tourne pour en aligner un second. Celui ci tente de l'éliminer avec un pistolet. Une deuxième rafale part s'écraser au travers de l'armure de l'agresseur qui tombe sous le coup en hurlant de douleur, mais un choc pousse le cops en arrière. Il semblerait qu'il soit touché, et comme souvent dans ces cas-là, l'adrénaline lui empêche de ressentir la moindre douleur, bien qu'il sente que sa jambe droite ne lui répond plus correctement...

Le troisième SWAT fait feu sur lui, mais des otages qui se sont mis en travers par hasard empêchent les balles meurtrières d'atteindre Noiraude. Le SWAT recharge, et Noiraude en profite, mais... *click*

Noiraude fonce sur le SWAT pour le plaquer et lui défoncer la tronche à coups de crosse.

Le SWAT recharge son arme alors que Noiraude se précipite vers lui. Mais sa jambe le ralentit plus que prévu... il manque même de trébucher contre le cadavre du gros Patton-Jones. Quand le SWAT arme enfin son smg, Noiraude est encore trop loin mais se jette en avant pour tenter le tout pour le tout, ce qui lui arrache une grimace de douleur à la jambe.

Il tombe à plat ventre aux pieds du SWAT qui recule pour mettre le Cops en ligne de mire. Noiraude n'a plus le courage de tenter quoi que ce soit car sa jambe ne répond plus. Il plisse les yeux en attendant la balle qui va l'envoyer dans l'au-delà. Et la cartouche est tirée... Noiraude sent un choc dans le dos. Un violent choc. Du sang coule sur le sol. Mais plutôt qu'un choc, il réalise que c'est plus un poids sur son dos qu'il ressent. En tournant la tête, il voit le SWAT qui allait le descendre, couché sur lui, dont le sang jaillit d'une plaie béante dans le coup. Par réflexe, il tourne la tête. Un homme se tient debout, là, quelques mètres plus loin, avec un pistolet de SWAT en main...

Mc Allister vient de tuer l'homme qui allait éliminer froidement Noiraude.

Merci monsieur ! Nous devons nous occuper de la sécurité des otages maintenant.

Noiraude cherche de quoi nettoyer sa plaie et se faire un bandage. Il doit bien rester des bouteilles d'alcool. Une fois l'opération finie, il récupère une arme, son masque et le masque d'un SWAT pour voir si des messages transites.

Après s'être désinfecté sa plaie et avoir récupéré son masque, Noiraude constate que la communication a été rétablie. Apparemment le commissariat est en ébullition : The Frond, Deckard, Baron, Lénine, Mulder et lui-même ne répondent plus à l'appel. Le standard ne cesse d'envoyer des appels pour parvenir à les avoir, tandis que les reflets rassurants des gyrophares de pompier et de police balayent des coins de la pièce.

Noiraude a très mal à la jambe et ne peut guère se déplacer. La douleur lui fout le tournis. Il y a de nombreux blessés et quelques cadavres parmi les otages. Seuls quatre ou cinq convives semblent totalement valides. Voilà qui risque de repousser quelque peu les accords entre S&K et la municipalité...

[Et j'attend une éventuelle réponse de Noiraude...]]

[Pas de réponse. J'enchaîne.]

1h plus tard.

Noiraude est assis à l'arrière d'une ambulance toute porte ouverte et il regarde le ballet des pompiers et agents du LAPD s'activer. Le cops est emmitouflé sous une couverture et siffle un thermos de café. On vient de lui prodiguer quelques soins à sa jambe. Les tissus musculaires sont abîmés mais ca aurait pu être pire. la balle a éraflé la rotule.

De son point de vue, il lève la tête et voit qu'à mi-hauteur du building un incendie d'une rare violence fait rage. A ce moment, il aperçoit dans la cohue un visage familier... il semble s'agir d'une des nanas que lénine a embarqué. Elle précède deux civières portées par des pompiers. Un agent se détache du convoi et se dirige vers Noiraude.

"On a trouvé vos collègues. Le Détective Mulder souffre d'asphixie et d'une blessure au ventre... d'après les médecins-pompiers, les intestins ont été touchés mais il s'en sortira malgré la douleur..."

Noiraude regarde le policier, hésitant à poursuivre.

"Le Detective Lénine... il..."

Le cops attrape sa béquille et se dirige vers les civières posées à coté, ne laissant même pas le bleu poursuivre sa phrase. L'avis d'un vrai médecin lui sera plus utile.

"C'est le détective Mulder qui l'a sorti des flammes avant de perdre connaissance. Je ne sais pas quoi dire. Nous allons devoir ouvrir l'armure mais nous craignons qu'il ait *cuit* à l'intérieur... la demoiselle est incapable de nous dire combien de temps il est resté dans les flammes... Nous ne savons même pas s'il est vivant là dedans, l'armure est trop épaisse..."

Alors qu'il parle, une ambulance part en trombe aux urgences à l'hôpital St John, Lénine à son bord. Une lueur d'espoir pour le détective Noiraude : les armures du SWAT sont ignifugées. Mais il est vrai qu'un séjour prolongé dans un incendie peut l'avoir fait bouillir à l'intérieur. L'idée le révulse...

A coté, Mulder reprend conscience. Il est couché sur le sol dans la civière, un masque sur la bouche. Des pompiers et médecins s'occupent de lui pour lui faire un bandage correct. Il leur fait signe que ca va. Le calmant qu'on lui a administré a fait baisser la douleur en intensité et il s'assoit.

"Essayez de respirer dans le masque régulièrement..."

Noiraude arrive à coté de son collègue. La jeune fille est déjà là. Elle demande partout si quelqu'un a vu son père.

Mulder reprend son souffle et respire lentement l'oxygène dans le masque histoire de recycler au mieux le contenu de ses poumons. Il aperçoit à travers le trouble de sa vue le visage familier de Noireaude. Il tente de sourire...