Code 240

Mulder prend sur lui et tente de redoubler d'effort pour tenter de reprendre son retard sur le fuyard.

Noiraude stoppe la voiture, descend et met en joue le fuyard.
"COPS, arrêtez vous !"

Noiraude stoppe le véhicule un peu plus loin et descend faire face au fugitif qui lui arrive dessus, quelques dizaines de mètres plus loin. Il lance à son tour les sommations d'usage, faisant ralentir le fuyard. Mulder, de l'autre coté, est à bout de souffle, mais récupère son retard alors que sa cible a ralenti. Il sort quelque chose de sa poche. Un couteau !!! Puis il se jette sur le premier passant venu, un ado latino, et le prend en otage avant que les deux Cops n'aient pu faire quoi que ce soit.

"Tirez-vous les flics ! Cassez-vous d'là ou j'le tranche !"

Noiraude et Mulder sont de chaque coté, à une dizaine de mètre du preneur d'otage/tueur de vieille, maintenant. Lui se plaque contre un mur et tourne la tête sans cesse vers l'un ou l'autre en hurlant comme un forcené.

Mulder sort son flingue, met en joue le suspect tout en se calant lui aussi contre le mur histoire d'être bien face au suspect. Puis il tente de calmer ses battements de coeur et sa respiration en vue de tirer précisément si besoin.

"Lâche-le t'as aucune chance !"

Mulder se rapproche doucement si possible jusqu'à n'être plus qu'à un ou deux mètres.

"Tu es seul contre deux COPS sur entraînés, mon collègue fait d'ailleurs partie de la brigade des tireurs d'élite ! On dirait que t'as pas de veine aujourd'hui... Nous sommes déjà deux sur place, les agents du LAPD ne devraient pas trop tardés non plus... Des renforts du COPS sont également en route !"

Allons-y au bluff...

Mulder prend maintenant une voix plus calme, légèrement douce.

"Je suis sûr que tu préfères que ça se passe en douceur n'est-ce pas ? Tu ne vas tout de même pas rallonger ta peine de 20 ans ou plus pour ce gosse... Aller, libère-le et nous ferons un rapport indulgent tu as ma parole !"

"Tu as une femme et une gosse ! Tu crois que ça vaut le coup de tout perdre pour une tentative de vol qui a mal tourné ? Pose ton couteau et laisse partir l'otage."

La tentative de Mulder n'a guère fonctionné. L'individu a assez de bon sens pour comprendre que le LAPD n'enverrait pas tout son effectif juste pour lui.

"Recule flic ! Je rigole pas ! Ton arme, baisse-la tout de suite !"

Mulder voit la lame se rapprocher dangereusement du cou du pauvre otage. Après l'intervention de Noiraude, en revanche, il change de comportement et se fait plus fébrile... et donc plus imprévisible. Il regarde autour de lui et se rapproche de Mulder en avançant contre le mur, puis il ouvre la porte d'un immeuble et se jette dedans. Sans l'otage. Il le laisse sain et sauf sur le trottoir et disparait dans une allée en courant.

C'est toujours ça...

"Aller Noireaude !"

Mulder s'engouffre à la poursuite du voyou dans l'immeuble.

Noiraude tente une poursuite désespérée.

Les deux Cops s'engouffrent dans l'entrée de l'immeuble, Mulder en tête. Le fugitif est en train de grimper les escaliers le plus vite qu'il peut. Il y a un ascenseur.

"Je prends l'escalier et toi l'ascenseur !"

Mulder se précipite à la suite du fugitif et monte les marches 4 à 4.

Noiraude appelle l'ascenseur et une fois à l'intérieur appuis sur le bouton du dernier étage.

L'ascenseur est déjà en route : le fuyard l'avait appelé. Il sera là d'ici 3 étages. Pendant ce temps, Mulder grimpe comme il peut les marches qui le séparent de sa cible, fort endurante à l'effort en passant... le Cops maintient sa course et finit même par gagner du terrain grâce aux habitants de l'immeuble qui se trouvaient sur le chemin du suepct... Pendant ce temps, l'ascenseur largue Noiraude au 8ème et dernier étage, alors que le fuyard arrive péniblement au 7ème. Quand ce dernier se rend compte de la présence de Noiraude et du piège dans lequel il est en train de tomber, il commence à frapper violemment aux portes du palier. Mulder est sur le palier intermédaiire entre 6 et 7ème étage. Noiraude, de son coté, pointe son nez sur le palier intermédiaire entre le 8ème et le 7ème... son compte est bon, il se plaque dos au mur, comme un chat acculé (j'ai dit acculé).

Pour éviter que quelqu'un n'ouvre les portes sur le 7ème palier Mulder tire au plafond avec son armes.

Le bruit devrait effrayer les habitants et ils ne devraient pas sortir... héhé

Puis il met en joue le fugitif.

"Maintenant on se calme et gentillement tu vas te mettre à plat ventre tout de suite."

Tout en disant cela Mulder monte les marches pour rejoindre le 7ème palier.

Noiraude regarde les impacts au plafond. J'espère que ça n'a pas traversé. Puis il se positionne à côté de Mulder.
Je ne sais pas si c'était une bonne idée le coup de feu. Imagine il y a des mecs pas net dans le coin...

Mulder a pris un risque d'après Noiraude, mais pour le coup, l'audace paye : personne ne bronche dans l'immeuble et les Cops approchent et finissent par appréhender le fuyard sans difficulté. Menottes au poing, il se laisse conduire sans résistance, résigné, sans dire un mot (pas de son initiative en tout cas).

Je lui lis ses droits tout en le conduisant avec Noireaude jusqu'au véhicule. Direction : le QG du COPS.

Je veux me reposer...

Le captif reste tranquille jusqu'à son arrivée dans le véhicule où il prend la parole.

"J'ai paniqué pour la vieille. Je suis désolé. Mais écoutez, ca sera pas la seule victime si vous m'enfermez... malheureusement."

"On en parlera au poste... En route !"

Je prends le volant et on le ramène pour interrogatoire. On avise ensuite.

Quelques minutes plus tard, au central...

"Bah alors, vous êtes pas rentrés chez vous, les estropiés ?"

Mètre Cube, bras croisés derrière son comptoir interpelle ainsi les Cops. Puis il saisit les clés pour emmener le suspect.

"Vous préférez attendre demain pour l'interroger ou vous faîtes ça tout de suite ?"

"On va faire ça tout de suite. En plus d'être un voyou et un meurtrier maintenant il nous chante des trucs pas clairs... Il faut qu'on en sache plus."

J'emmène le prisonnier menotté en salle d'interrogatoire avec Noireaude.

Les deux Cops font entrer le suspect dans la salle d'interrogatoire sans qu'il ne résiste. Il est juste très très nerveux au vu de sa jambe qui a la bougeotte et du fait qu'il ne cesse de tambouriner le bois de la chaise de ses mains en regardant de tout coté.

"Bon commençons par le commencement pour nous, ok ! Tu reconnais avoir agressé la vieille dame on est d'accord ?"

"Oui. J'avais besoin d'argent... j'avais pas le choix, c'était très très pressé. Mais j'avais pas prévu qu'elle sortirait un couteau de son sac à main..."

De l'autre coté de la glace sans teint, l'adjoint de garde au procureur écoute. L'avocat de l'accusé est en route, et les Cops ont naturellement peu de temps pour lui faire cracher le morceau... Il y a aussi le sergent du lapd qui a fait évacuer le cadavre de la vieille et a coordonné l'investigation au niveau de la victime. Le Capitaine Hawkins aussi est derrière. Pour voir...

"Bon au moins là-dessus nous sommes d'accord... Tu n'as pas eu la meilleure idée sois en sûr ! Maintenant dis moi c'est quoi cette histoire dont tu nous parles : tu n'avais pas le choix, c'était pressé, ... etc. de quoi s'agit-il ?"